Rencontrez Mara Esposito, chercheuse postdoctorale
Mara est post-doctorante et travaille dans le domaine de recherche de la biologie des infections, au Biozentrum de l’Université de Bâle.
Dans le cadre du projet AntiResist du PRN, elle travaille en tant que biologiste cellulaire et moléculaire et étudie l’interaction hôte-pathogène dans le contexte de la maladie humaine de la brucellose afin de trouver de meilleures thérapies antibiotiques. La brucellose humaine est une zoonose, c’est-à-dire une maladie transmise de l’animal à l’homme, et elle touche particulièrement les pays à faible revenu. Cette maladie est causée par la bactérie Brucella spp et peut être transmise par l’air, ce qui la rend très contagieuse. Pour cette raison, Mara travaille dans un laboratoire de niveau de biosécurité 3 (BSL3), qui présente des caractéristiques de sécurité particulières et dont l’accès est restreint. Au cours d’une journée typique, elle travaille dans le laboratoire BSL3 à l’analyse d’échantillons de patients reçus de collaborateurs en Israël et au développement de nouveaux modèles in vitro qui récapitulent les échecs fréquents des antibiotiques dans la brucellose. L’objectif est de découvrir pourquoi les antibiotiques ne sont pas toujours efficaces contre cette maladie, afin de mettre au point de nouvelles approches thérapeutiques.
En savoir plus sur Mara
Mara est originaire d’Agrano, un petit village du nord de l’Italie, entouré par les Alpes et le magnifique lac d’Orta. Bien qu’elle ait beaucoup voyagé pour sa formation et sa carrière, Agrano reste l’endroit le plus spécial et le plus inspirant pour elle, en raison de son incroyable nature et de sa famille, qui y vit toujours.
Elle a commencé sa carrière en préparant une licence en biotechnologie industrielle à l’université de Milano-Bicocca, en Italie. Mara a ensuite travaillé comme technicienne pendant un an dans le département de biologie cellulaire et moléculaire d’une entreprise où elle a acquis une expertise et une passion pour la biologie cellulaire humaine.
Mara est retournée à l’université de Milano-Bicocca pour obtenir une maîtrise en biologie moléculaire. Pendant cette période, elle a reçu un financement pour passer une année à Paris afin de travailler sur sa thèse de master, qui portait sur l’étude des maladies pulmonaires humaines au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Bien qu’elle ait travaillé sur des échantillons humains, le laboratoire a principalement travaillé sur des modèles de souris. Mara s’est rapidement rendu compte que la science qui l’intéresse n’impliquerait jamais d’expériences sur les animaux. Cet échange de recherche a permis à Mara à la fois de renforcer son caractère, puisqu’il s’agissait de sa première expérience à l’étranger, et de définir l’orientation de sa carrière en sciences humaines.
Avec son mari, Mara s’est installée à Bruxelles, en Belgique, où elle a obtenu son doctorat sur la compréhension des mécanismes moléculaires impliqués dans la régulation du cycle cellulaire et le développement du cancer chez l’homme.